La fonction de risk manager est
devenue clé dans toutes les grandes entreprises.
C’est à ce professionnel, en effet, qu’est dévolue la tâche
d’identifier, d’analyser et de quantifier les dangers que peut
générer l’activité de son entreprise sur le plan «
stratégique/long terme », ex. financier, juridique, d’image et
aussi « tactique/opérationnel » quant aux métiers notamment et
aux actifs liés.
À lui d’informer la direction générale des mesures à prendre
pour éviter un risque majeur notamment (par exemple sur les
pertes d’exploitation conséquentes)
et de se mettre en relation avec les compagnies d’assurances (ou
les courtiers) pour négocier les contrats de couverture.
Une fonction transversale
De par l’étendue de son champ d’intervention, qui suppose une
vision transversale de l’entreprise, le risk manager doit avoir
un esprit de synthèse et d’analyse.
Il lui faut également des
compétences transverses :
• Techniques
• Juridiques (normes),
• Financières,
• Métiers, contraintes et
enjeux en présence
Cette diversité fait que les « ressources spécialisées »
puisqu’il n’y a pas réellement de formation initiale en ce sens
pour devenir risk manager.
et que la fonction s’acquiert le plus souvent après plusieurs
années d’expérience professionnelle comme auditeur ou
responsable du recouvrement.
Le métier n’est pas normalisé et l’Amrae, l’association
française qui regroupe la majorité des risk managers intègre des
compétences pluridisciplinaires tel que le Droit, Finances
Ecoles d’ingénieurs, de Management ou de Commerce, spécialistes
de l’assurance, en complément des hyper-spécialistes «
techniciens du SI »